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Blah.

4 octobre 2008

Nouvelles inertes.

Il pleut sur la ville comme il pleurt dans mon coeur.

Cet homme était un mufle.
Muflons-nous ensemble.
Onanisons-nous.
Je me drogue, et je ne vaux même pas ce que je fume.
C'est ma pipe qui aspire la vie hors de moi.
Les bads sont des profondeurs superficielles, n'importe qui peut prendre un air affecté. La profondeur est l'écart qui existe entre le comportement, et le sentiment. La profondeur est la différence entre l'être et le paraitre.
L'amour s'use trop vite car notre imagination est défaillante.
Etre un être routinier est d'un confort absolu.

Je m'ennuie, et c'est peut-être parce que je m'ennuie que je ne veux rien changer.
Si je m'isole, c'est parce que je ne suis pas à la hauteur à laquelle je voudrais être, et leurs yeux me le rappellent.
Peut-être suis-je haut, mais nécessairement pas assez.
Il faut arrêter d'incruster des citations dans ses pensées, c'est du plus mauvais goût.
S'appuyer, lors d'une réflexion, sur des citations, c'est chercher absolument des repères. C'est une faiblesse.
En quoi ce qui est fait seul et mieux qu'en groupe? N'y avait-il pas de Pléiade? De Surréalistes? Mais de qui nous souvenons-nous? De Ronsard, de Breton. Pas des autres. C'est l'individu qui s'aide du groupe, pas l'inverse.
L'exercice auquel je me livre est mort-né.
J'ai dis que ce qui n'était pas dit n'existait pas. Je dépends des autres, mais dois leur faire comprendre que je les méprise. De là une fascination qui ne doit être qu'à sens unique. Je ne veux que leurs sourcils relevés.
Je perds mes mots parce que mon cerveau se flétri. Je suis encore jeune, mais la courbe progressive à laquelle je me destinais fléchie.

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